Claude VonStroke nous fera l’immense honneur d’être présent le samedi 15 Octobre 2016 pour souffler nos 4 bougies à l’Ayers Boat. Il a répondu à quelques unes de nos questions avant sa mini tournée européenne mise en place autour de notre date anniversaire !
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1/ Hey Barclay aka Claude VonStroke ! Originaire de Detroit, penses-tu que la ville t’as amené à la musique ? Comment Detroit a influencé ta musique ?
C’est marrant car à vrai dire j’écoutais pas mal de hip-hop à Detroit et pas tant de techno. J’ai toujours aimé la ghetto bass, d’artistes comme DJ assault par exemple. Donc j’ai toujours été proche de cette vibe chaude et je pense que ça a vraiment influencé Dirtybird et j’essaie de garder ma musique très funk et accessible.
2/ Tu as finalement déménagé à San Francisco. Qu’est-ce qui t’as poussé à t’installer sur la côte Ouest alors même que Detroit et Chicago avait une scène florissante ? Pourquoi San Francisco et non Los Angeles ou Seattle ?
J’ai déménagé car je fréquentais une femme qui voulait s’installer là bas. Ce qui est fou, c’est que finalement elle n’est pas allée à SF parce qu’elle venait du Canada et n’a pas eu son visa ! Mais j’y suis quand même allé juste après notre rupture.
3/ Tu es papa, gérant de 2 labels (Dirtybird & Mothership), un DJ, un producteur… Comment arrives-tu à gérer ton temps ?
Mothership s’est arrêté récemment car je voulais que mon second label prenne une direction complètement différente. Ce second label s’appelle Stx&Brx, et c’est de la modern bass/hip-hop qu’on y produit. J’y fais de la musique sous mon vrai nom, Barclay Crenshaw. J’arrive à gérer mon temps grâce à une équipe incroyable, dont la liste de personne est si longue. J’ai un PR aux US et en Europe, un manager en Californie, un label manager à SF, un social media manager, 2 agent de bookings, un évents director, un artist relations director pour les évents, une équipe de management pour l’Europe uniquement et… un stagiaire ! Donc voilà comment je gère mon temps.
Un grand classique de Claude VonStroke
4/ Avec ton label dirtybird, tu as donné une véritable opportunité grâce à ton roster à des artistes qui sont aujourd’hui très connus, comme Catz’n’Dogz ou Julio Bashmore. Comment as-tu senti leur potentiel ? Qu’est-ce qui te donne confiance en un jeune artiste ? Quel conseil aurais-tu pour les jeunes producteurs ?
Je signe toujours pour de la musique. Donc si j’aime un artiste, on peut release plus de tracks, mais pour la première sortie, je ne porte attention qu’à la musique. La première sortie qu’on fait ensemble, ça doit être lourd. Aucune exception. Après je vois si ce sont des artistes qui veulent travailler dur ou si ce sont des gens fainéants ou si j’aime leur personnalité. Mais il s’agit toujours au départ d’une question de bonne musique.
5/ Le label (Dirtybrid) a 11ans maintenant. Que penses-tu de son évolution ? Qu’est-ce que tu prévois pour la suite ?
J’ai envie de faire quelque chose de plus underground et plus fun à la fois. Je pense que nous avons fait pas mal de sorties qui sonnent comme elles le devraient. Je vais tenter de revenir sur quelquechose de plus innovant et de plus bizarre, qui sera sûrement un peu plus risqué. L’évolution du label suit mon évolution artistique et de ce que je joue. La musique que je choisis pour le label doit vraiment être celle que j’ai envie de jouer en club.
6/ Tu as récemment débuté une collaboration avec Green Velvet, fondant Get Real et sortant un EP de 2 tracks en Janvier. Cette collaboration va-t-elle continuer ? Si oui, sur quel type projet ? On a entendu à cet égard que tu étais un fan de Green Velvet, comment est-ce de travailler avec quelqu’un que tu admires ?
C’est mon producteur préféré de house/techno. La qualité et les idées ne matchent pas complètement chez les autres… alors que chez lui… Il est aussi une des personnes les plus exceptionnelles que j’ai la chance de connaitre, il est à la fois drôle, gentil et fou quand il le faut. Je n’aurais jamais collaboré de cette manière avec n’importe qui d’autre. J’ai toujours admiré sa musique et je continue de le faire. C’est très drôle de travailler avec lui, car tout comme moi, il a des exigences énorme, et nous n’hésitons pas à nous dire si quelquechose est bien ou juste OK. Je me considère très chanceux d’avoir pu travailler avec lui. Ce projet Get Real est fou.
Une des tracks de l’EP de Get Real !
7/ Tu amenerais quoi si tu devais vivre seul sur une île déserte ?
Ma femme et mes enfants !! On pourrait se marrer toute la journée, manger des bananes et on aurait un Orangoutan et . J’adore cette question.
8/ Que penses-tu de l’explosion de l’EDM dans le monde entier, depuis ton point de vue underground ?
Selon moi, ça aide la scène underground. Tout le monde peut aimer ou détester l’EDM, en attendant, l’attention du public s’est déplacé du rock à la musique électronique. 50% qui commence à écouter Calvin Harris, développe leurs goûts vers des choses plus underground, et c’est justement en cela que je sens que Dirtybird est le meilleur. Nous sommes excellents pour capter l’attention de kids qui veulent creuser quelquechose de plus profond et plus intéressant.
9/ As-tu quelque chose à dire à Lyon ?
C’est une de mes villes préférées ! Même si je ne joue pas souvent ici, à chaque fois que je viens c’est particulier et j’adore y jouer. Je suis très heureux d’avoir été booké pour jouer à Lyon encore une fois !
XLR 4th B – DAY w/ Claude VonStroke @ Ayers Boat 15/10/2016. SAVE THE DATE !
Billetterie uniquement sur place, 12€ incluant une boisson
Tentez de gagner vos places en taguant vos amis sur l’ Événement Facebook !
Interview pensée et traduite par Kim Banerjee.