22 septembre 2017 XLR Events

REINIER ZONNEVELD @ LE PETIT SALON – SAMEDI 23.09.2017 – INTERVIEW

Reinier Zonneveld, le prodige Hollandais nous a fait l’honneur de répondre à quelques questions concernant sa carrière, son label et son rapport à la musique. Il sera au côté Shall Ocin, NazustabaL et Minorah dans la main room du Petit Salon le 23 Septembre 2017.

 

Event facebook Billetterie

 

  1. Hey Reinier, ta première approche pour jouer et composer de la musique s’est d’abord fait via le piano quand tu étais plus jeune – influence que l’on peut ressentir via les synthé que tu utilises dans tes tracks. Recommanderais-tu aux producteurs de musiques électroniques de commencer par le classique ? Quelles sont les connaissances que tu considères comme nécessaire pour devenir un bon compositeur?

Je pense qu’il n’est pas nécessaire de savoir jouer d’un instrument pour composer de la musique électronique. Quoiqu’il en soit, quand tu apprends à jouer, tu entraines directement ton sens et ton oreille musicale, même si tu joues autre chose que de la musique électronique. Il y a beaucoup d’aspects importants dans la production, mais on peut distinguer 2 parties : la technique et la composition. Les 2 s’améliorent avec la pratique, néanmoins ces deux points se travaillent avec des connaissances différentes. Pour la technique, il est utile de savoir comment le son et un soundsystem fonctionne, tandis que pour la composition il faut avoir des connaissances de théorie musicale. Mais au final, il faut pratiquer, écouter attentivement et avoir bon goût.

 

  1. Tu as un double master en finance et économétrie. Qu’est-ce qui influencé ta décision de devenir un musicien à plein temps ? (et ne pas travailler en finance par exemple)

Avant d’aller à la fac, j’ai pensé à intégrer une école de musique classique. Mais à cette époque je me souciais du fait que cela pouvait m’amener à avoir un futur incertain, ce qui m’a amené à choisir quelque chose de plus sûr. Malgré le fait que j’aimais mes études et notamment mes recherches, je continuais à faire du son, parce que c’était ce que je voulais vraiment faire de ma vie. Je me faisais plus de soucis à propos de mes nouvelles tracks qu’au sujet de mes études. Les dernières années furent particulièrement difficiles car j’avais déjà pas mal de gigs, je sortais beaucoup de musique, ce qui m’amenait à ne pas beaucoup dormir. Je voulais quand même finir mes études car ça aurait été une perte de temps et d’argent de s’arrêter sans avoir de diplôme.

 

  1. Ton parcours jusqu’à la musique électronique s’est évidemment fait par des raves, en Hollande. Quelle fut ta meilleure rave et en quoi cette expérience a influencé la musique que tu fais aujourd’hui ?

J’ai fait beaucoup trop de bonne teuf pour en retenir qu’une. J’allais vraiment pas mal dans des teufs illgales, où je jouais la plupart de mes sets lors des premières années de ma carrière. À côté de ça, j’allais à Awakenings et j’ai toujours rêvé de jouer là bas. En 2016, j’ai eu la chance de faire l’opening et en 2018 j’ai joué en b2b avec Secret Cinema en peaktime, juste avant Adam Beyer et Joseph Capriati. Evidemment ce fut incroyable et c’est un grand moment de ma courte carrière. Je pense que tout ce que l’on vit, tout ceux que l’on rencontre, et toutes les choses que l’on entend influence la musique que l’on fait, donc évidemment toutes les raves que j’ai pu faire ont influencé ma musique.

 

  1. Tu joues principalement des lives, pourquoi cela ?

Je produis beaucoup de musique et j’aime transformer mes idées en son et en tracks. Il y a une certaine magie à pouvoir créer quelque chose à cause d’une émotion ou d’une idée, et lorsqu’on la joue, toute le monde comprend cette idée et s’y connecte à sa façon. Également, cela permet d’avoir une dimension spéciale lorsqu’on improvise et fait de nouvelles choses sur scène lors de notre performance. Donc jouer en live est pour moi assez naturel.

 

  1. Parlons un peu de ton label: »Filth on Acid ». Quel est ton objectif artistique avec ce label?

Avec Filth on Acid, je veux pouvoir partager la musique que j’aime et avec laquelle j’ai une connexion particulière. D’un côté nous sortons des EPs et des tracks d’autres artistes, mais je l’utilise également pour mon travail personnel. Il y a également des séries de collab’ dans lesquels je demande à des artistes que j’aime de produire une track avec moi. Ça s’appelle les « cocktails » et je suis très content de tous ceux qui ont déjà fait ou feront un track desssus. En combinant 2 styles, on a souvent une musique spéciale et inattendue que les artistes seuls ne feraient pas.

 

  1. Quelles sont tes priorités avec le label pour le moment ?

Nous sommes très contents de ce que tu nous avons accompli jusque là avec Filth on Acid. Le label a sortie des tracks d’artistes reconnus comme Oliver Koletzki, Sharam, Secret Cinema, Coyu, Egbert, Felix Krocher, Citizen Kain, Nakadia mais aussi des futurs gros noms comme Mees, Salomé, Moonwalk et Patrik Berg, pour en nommer quelques-uns. Le focus prinicpal est continuer sur notre lancée puisque nous avons commencé seulement cette année, et continuer de soutenir la musique que j’aime.

On a une release très spéciale d’Emmanuel Top, qui va arriver mi-Octobre. Quand j’étais petit, mon frère m’avait montré certaines de ses grands classiques d’acid techno, et ils furent parties des premières vraies tracks techno que j’écoutais. Ce fut vraiment spécial qu’il rejoigne le label.

En parallèle des releases, Filth on Acid fit son premier showcase la semaine dernière à De Marktkantine, Amsterdam. Pendant ces soirées, j’ai joué un live all night long et en plein milieu, un guest inattendu et non-annoncé me rejoint pour une ou deux heures de back to back. La dernière fois c’était Coyu, pour les prochaines on a des très bons guests. Le showcase aura lieu tous les 2 mois environ à Amsterdam, mais Filth On Acid fera des soirées autre part évidemment très bientôt – donc ces soirées font partie des priorités également.

 

  1. Tu composais un peu de musique classique dans le passé. Comment comparerais-tu les 2 styles de production ?

En musique classique, tu as un nombre limité d’instruments que tu peux utiliser, donc tu écris et joues avec les instruments disponibles. C’est de la composition presque pure (comparé à la performance, qui elle, est liée à l’interprète). En musique électronique, tu crées tes instruments, et tu peux jouer avec n’importe quel son. Il n’y a pas de limites. Les possibilités et l’approches sont complètement différentes. Il se trouve qu’avec la techno, je commence une track juste parce que j’ai fait un bon son ou car un simple bruit peut lui même devenir un élément principal de la track, sans réellement avoir une mélodie ou une tonalité.

 

  1. C’est quoi la suite pour Reinier ?

Continuer à faire ce que j’aime ! Faire beaucoup de musique, dès que je le peux, et la partager partout dans le monde lors de mes lives

Event facebook Billetterie

ăn dặm kiểu NhậtResponsive WordPress Themenhà cấp 4 nông thônthời trang trẻ emgiày cao gótshop giày nữdownload wordpress pluginsmẫu biệt thự đẹpepichouseáo sơ mi nữhouse beautiful